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La SMID connait ses dirigeants  

Ils ont été dévoilés le 13 février au terme d’un conseil d’administration. Tout sur leur cahier de charge.

La Société métropolitaine d’investissement de Douala (Smid) a dévoilé ses dirigeants. C’était le 13 février à Douala après une longue séance de travail de plus de quatre heures d’horloge. Au terme des travaux tenus à huis clos, les noms – en attendant les différents visages-des managers de cette entreprise ont été dévoilés. Dans le détail, Mme Hobeline Epse Mathon est directeur général. Bernardi Stéphani Letcheu Chango est directeur administratif et financier, Madeleine Liliane Ngo Mbog Binyet occupe le bureau du directeur de la promotion, du marketing et des relations publiques. Un autre nom auquel il faudra s’habituer, Arielle Raoumbe, directeur de la production et de l’exploitation.

Des nominations que Fritz Ntonè Ntonè, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala (CUD) et par ailleurs président du conseil d’administration salue. Et pour lui, la découverte des managers de la Smid marque le début du fonctionnement de cette entreprise qui jouera un rôle important dans le financement de nombreux projets qui devront profondément donner une nouvelle et innovatrice image à la capitale économique. Le cahier de charge est surbooké.

Chaque membre du top management devra fidèlement jouer sa partition. Les intérêts de la ville et des partenaires sont gros.  Bernardi Stéphani Letcheu Chango, Madeleine Liliane Ngo Mbog Binyet et Arielle Raoumbe sont respectivement chargées de coordonner et manager la direction administrative et financière, manager la marque, piloter les stratégies de développement, coordonner  piloter et superviser les projets de la marque. Et non loin de-là à l’étage supérieur, le directeur général aura pour principale mission de  finaliser la création de l’entreprise, définir la stratégie de la boite et encadrer les différentes ressources financières, humaines et techniques. Hombeline Epse Mathon aura également en charge la création et le pilotage stratégique de l’entreprise, la coordination et la gestion opérationnelle, la gouvernance et la gestion des relations avec la gestion des relations avec les instances décisionnaires. 

Les chantiers de la Smid ne sont plus à imaginer. Ils ont été longtemps définis et ont été rappelés aux managers entrant. L’on y retrouve l’aménagement de Ndokoti et Yassa en centre secondaires urbains. Coût des travaux, 80 milliards pour Ndokoti et 58 milliards pour Yassa. Tous ces projets sont perçus comme générateurs de revenus à en croire le cabinet Edc Investment corporation. D’ailleurs, les simulations de rentabilité interne de la Smid indiquent un taux de profit en dix ans qui se situe à 17,7 %, un délais de récupération de 6,5 ans. Les dividendes payés aux actionnaires estimées à 13,6 milliards, soit 13,600 par action sur une période de 10 ans.

Autres projets à être fiancer par la Smid, la réhabilitation du marché de Deïdo. Il coûtera 5.152.323 dont 1.781.317 FCFA financés par la Smid ; la construction du marché de Bonamoussadi qui nécessitera 10.130.000 FCFA, avec une participation des fonds Smid à hauteur de 4.887.092, la construction d’une forêt urbaine et un centre de loisir à Besseke, pour un budget de 2.238.980 FCFA dont 1.711.184 FCFA sous financement Smid, soit un total projeté de 16.421.303 FCFA pour une participation Smid de l’ordre de 8.421.303 FCFA. Le porte feuille de la jeune entreprise fait apparaitre le projet de construction  d’un centre de conférence international qui coutera 15 milliards de francs. Une infrastructure qui permettra à la capitale économique de pouvoir abriter des conférences internationales et des grandes rencontres économiques.

En rappel, les nouveaux managers ont été sélectionnés sur la base d’un appel d’offre international qui avait été lancé. Par ailleurs, les résultats de l’appel public à épargne lancé pour l’érection de la Smid a débouché sur une collecte de fonds de 5.414.790.000 de FCFA sur un but de 10 milliards de francs qui était visé, soit un taux de réussite de 54 %. Il est à noter que 82 reportings contenant 2 353 bulletins de souscription avaient été présentés à la commission de dépouillement. Lors de la rencontre du 11 juillet 2018, ladite commission de dépouillement avait finalement validé 2 353 bulletins de souscription portant sur 541.479 actions, soit un montant de souscription collectée de 5.474.790.000. Des banques chargées des fonds étaient Commercial bank of Cameroon, Afriland first bank, Edc. Les responsables en poste, place donc à présent à l’action.

Aloys Onana

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