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Management sportif : bien que Botafogo GSM soit conforme aux exigences de la Fecafoot et de la Fifa, le club attend de manière injustifiée ses licences

by EDC
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La Fecafoot et la ligue départementale de football de la Sanaga maritime se rejettent la responsabilité.

Au Cameroun, Botafogo Grande Sanaga Maritime (Botafogo GSM) est une véritable entreprise sportive, qui cadre avec toutes les exigences de la Fecafoot et de la FIFA. Du siège au traitement financière par jour d’entrainement sans oublier tout le nécessaire médical, logistique entre autres, le club est au sommet et se démarque positivement. Car faut-il le rappeler, il est l’émanation de Audrey Chicot, sa présidente.  

Une femme manager à succès qui a le sens de la rigueur, et qui sait valoriser le savoir-faire de chacun. Ainsi, soulignons-le, chez Botafogo GSM les salaires des joueurs s’élèvent à 75000F/mois, les primes d’entraînement 40000F/mois, la médecine sportive assurée, les équipes personnelles et le suivi personnalisé des joueurs, le stade adéquat (un contrat au génie militaire), les comptes bancaires du club et toute l’équipe ouverts( qui attendent les licences) le dossier cnps qui attend. Les équipes féminines et U15-17 qui attendent aussi. Le club est donc dans une forte dynamique de contribuer à la restauration de l’image du football camerounais, tel que cela est voulu par le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o.

Jalousie et mafia

Passé ce beau tableau, le club subit les regards haineux de sombres visages de la mafia. « Nous sommes Botafogo de la Grande Sanaga maritime. Nous avons une présidente qui ne fait pas dans la dentelle. Quand elle dit qu’elle va faire, elle le fait. Botafogo a été créé dans toutes les dispositions de la Fédération. Toutes les décisions nécessaires pour la création d’un club ont été respectées, tous les canevas ont été suivis pour mettre cette équipe sur pied », débute Symphorien Nyontchoumou, directeur sportif (DS), qui était face à la presse à Douala le 13 juin.

Il poursuit que concernant la participation à des compétitions, son club s’est acquitté de toutes les exigences financières pour pouvoir prendre part à une compétition : que ce soit la Coupe du Cameroun, que ce soit le Championnat au niveau de la Sanaga Maritime.  « Mais nous sommes surpris jusqu’aujourd’hui nous n’avons pas pris part à la coupe du Cameroun. Or les frais pour prendre part à cette compétition ont été versés dans les caisses de la Fédération. »

En ce qui concerne la participation au championnat au niveau de la Ligue départementale de la Sanaga maritime, « nous avons un dossier complet, ce qui veut dire sur le plan administratif, sur le plan financier, nous nous sommes acquittés de tous les droits », confie-t-il, preuves à l’appui.

Des négociations ont été faites. « J’ai eu l’occasion de discuter avec le président de la ligue départementale de la Sanaga maritime qui m’a fait comprendre qu’il ne nous reproche de rien. Notre dossier est complet. Le concernant lui personnellement, nous n’avons aucun reproche de la ligue départementale de la Sanaga maritime. Mais grande est notre surprise, lors de la réunion de tirage de poules, nous avons été invités convenablement, selon les dispositions de la ligue,  nous avons reçu un billet d’invitation pour participer à cette assemblée, qui en ressort avec un tirage. Nous avons été tirés dans une poule où nous étions 6. »

Cette situation qui pourrait symboliser la fin des tracasseries n’est qu’une farce. « Déjà avoir été tirés,  on a programmé plusieurs fois le début du championnat, dans ce début du championnat il y a eu plusieurs reports. Mais grande a été notre surprise qu’on nous dise que le championat va débuter samedi le 10 juin 2023, auquel nous ne pouvons pas prendre part faute de licences. Si vous entrez dans le système des licences, vous ferrez que Botafogo a 31 licences en correction. Ils ont travaillé sur notre dossier, mais nous ne pouvons pas avoir accès à notre système pour remédier à ces corrections. Or tel est notre souhait de faire jouer les enfants.  Vous ne pouvez pas travailler sans toutes fois avoir des évaluations », fait remarquer le DS.

Pour lui, les matches de compétition sont des matches d’évaluation pour juger le niveau des joueurs et pouvoir atteindre les objectifs dont la présidente s’est fixés. « Notre grande déception une fois de plus est celle du président de la ligue régional de foot bal du Littoral. Nous l’avons plusieurs fois relancé.  A chaque fois que nous cherchons à solution à ce problème, on nous fait comprendre que le problème se trouve au niveau de Douala. C’est le président de la ligue régional de football de Littoral qui est à l’origine du fait que nos licences ne peuvent pas être produites », gronde le DS.

De son avis,  il ressort dans les coulisses qu’il a été prescrit que tous les nouveaux clubs ne prendront pas part à  ce championnat.  « Nous ne savons pas pourquoi on peut se permettre cela, d’empêcher à un club qui a mis tous les moyens sur pied pour exister, qui remplit son cahier de charges et jusqu’aujourd’hui, nous ne sommes pas en possession de nos licences. Le championnat a démarré. D’où notre cri, parce qu’il est anormal qu’on puisse encadrer les enfants pour l’évolution du football camerounais », souligne ce manager.

Cette situation agace le coach principal Douglas Waton. Le capitaine Yavan Kesseng pointe du doigt la « frustration. Cela fait un an qu’on s’entraine sans compatir, ça donne envie de pleurer. » Son coéquipier Ashu interpelle le président de la Fecafoot et l’invite à se pencher sur ce cas qui dépasse tout entendement.

Aloys Onana

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