Depuis le mardi 15 Février 2022, Ulrich Donald Nguimfack Tiba est entre les mains de la police judiciaire à Yaoundé. L’homme est présenté comme un redoutable cyber criminel, qui avait à ses trousses Interpol. La nasse a donc fini par tomber sur lui au Cameroun pour des faits commis au Luxembourg. Le mis en cause, indiquent, rappelle-t-on, est un baron de l’outil internet dans le « mauvais sens ». Entre arnaques, menaces diverses et autres usages insoupçonnés de l’outil internet, Ulrich Donald Nguimfack Tiba ne laisse rien lui échapper. Ce qui, au fil de d’interminables plaintes, a exaspéré la police luxembourgeoise. Qui a mis les bouchés doubles, au point d’élargir le cercle de suspects.
C’est dans cette optique que Tiba Ornella, la sœur du mis en cause, est happée par la police de Luxembourg. La méthode vise à faire sortir le véritable « coupable » de sa cachette, lui qui est déjà entre les mains de la police judiciaire à Yaoundé. « Ulrich Donald Nguimfack Tiba doit aller répondre de ses actes et purger sa peine comme cela se doit au Luxembourg car, il faut le regretter, la police luxembourgeoise a mis la main sur sa sœur et celle-ci a non seulement perdu son emploi mais aussi, a et a été contrainte de voir son enfant, une fillette de quatre ans, être assignée dans un centre social. Cette victime collatérale est placée sous mandat de dépôt depuis le 27 janvier 2022 », s’étrangle de peine une source proche du dossier.
A Yaoundé, le dossier de Ulrich Donald Nguimfack Tiba traine pour des raisons obscures, si bien qu’au sein de la famille, un doigt accusateur commence à indexer la corruption. La décision évoquée par certains policiers est de renvoyer le mis en cause là où il a commis des actes cybercriminels, ce qui permettrait la relaxe de Tiba Ornella. « Là où il y a un os, c’est au niveau de l’avancement du dossier au Cameroun. La justice Luxembourgeoise réclame Ulrich Donald Nguimfack Tiba afin que sa sœur soit blanchie de toutes accusations à son encontre et puisse reprendre pleinement sa vie sociale car, dans le cas contraire elle purgera une peine privative de liberté en lieu et place d’une personne qui continuera à opérer et faire d’autres victimes », fustige-t-on.
Godlove Tekam