Les deux partenaires ont une place de choix au sein de l’économie camerounaise. Camrail est présente dans le segment du transport par voie ferrée, et l’université de Douala, dans l’éducation/formation professionnelle. « Cela ne devrait pas être un partenariat institutionnel. Ça devrait être la pro action allant au-delà de ce partenariat. Nous devons construire un partenariat modèle, permettant aux deux parties d’être comme dans un mariage, avec des points bien précis. Nous souhaitons que les décisions qui seront prises soient rapidement implémentées. Qu’elles paraissent comme un exemple de ce qui doit être fait », déclare Magloire Ondoa, recteur d e l’université de Douala.
Le rêve de cet universitaire est de voir la relation avec Camrail s’étendre sur la durée, loin du sort qui est souvent réservé aux partenariats similaires : ils sont signés, et abandonnés par la suite. « Camrail est un opérateur concret, et l’université enseigne. Il est donc naturel que l’université aille découvrir la réalité et que Camrail vienne découvrir les des éléments théoriques permettant de maitriser la réalité. Il y aura donc un échange constructif entre Camrail et l’université dans divers domaines. Nous pouvons contribuer à former le personnel de Camrail, comme Camrail peut contribuer à renforcer le côté pratique des enseignements dans nos écoles. »
L’université de Douala est éclatée en plusieurs campus et filières. Mais seules l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) et l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala (Enspd) sont concernées par le partenariat signé ce 11 novembre 2022 à Douala. « Les métiers du ferroviaires sont très spécifiques, nous avons des besoins à la fois de personnels qualifiés, le besoin de formation continue et donc c’est de pouvoir trouver un support qui va s’adapter, qui va nous donner aussi ces connaissance en recherches. Si nous avons des problématiques énergie, de consommation, avec des centres de recherches, on peut améliorer les opérations, le fonctionnement de Camrail à travers une excellente coordination entre les forces vives d’enseignement et les forces vives de l’économie », salue pascal Miny, directeur général de Camrail.
Aloys Onana