Face à la presse, le jeudi 25 août 2022 à Douala , la directrice exécutive de la Southwest International Construction Corporation (SICC), Brigitte Soppo Ngalle épouse Tsobgny , est revenue sur les avancées enregistrées dans le cadre des négociations encadrées par le gouvernement en vue de déboucher sur une sortie définitive du différend qui oppose, depuis 2018, les acquéreurs du projet Garden Community I à la SICC.
Dans le cadre de la non finalisation du projet Garden Community I ( Douala-Yassa) piloté par la Southwest International Construction Corporation (SICC), le gouvernement, à travers le ministère de l’Habitat et du développement urbain (Mindhu), a décidé d’intervenir afin de régler le différend né entre la société promotrice et les acquéreurs.
C’est ainsi qu’en 2018, plusieurs réunions se sont tenues, sous la houlette du Mindhu, à l’issue desquelles toutes les parties sont tombées d’accord pour une compensation par dation en terrains.
Sauf que la procédure devant permettre de matérialiser cette solution acceptée par tous semble, selon le Collectif des acquéreurs, prendre du temps.
Face à la presse, le jeudi 25 août 2022 à Douala, la directrice exécutive de la SICC, Brigitte Soppo Ngalle épouse Tsobgny, a apporté des clarifications à ce sujet.
A l’en croire, l’implémentation de cette mesure approuvée par toutes les parties nécessitait une évaluation préalable de la valeur du prix du terrain au mètre carré. «Une fois l’option de la compensation par dation en terrain approuvée par tous, il fallait donc d’abord qu’on sache la valeur au mètre carré du terrain. L’expert que le Mindhu avait eu à commettre a déposé un rapport en janvier 2019 faisant état du prix au mètre carré (105 000 FCFA). Ensuite, le Mindhu, lui-même, nous a saisi pour nous demander de travailler afin de parvenir à un prix au mètre carré se situant entre 70 000 et 80 000 FCFA , pour satisfaire le maximum de clients», explique-t-elle.
Avant d’ajouter : « Pour nous au niveau de la SICC, il n’y a aucun problème. Il y a eu une procédure qui prend un peu plus de temps, mais nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de blocage. Par ailleurs, nous avons déposé récemment, à la demande du Mindhu, la proposition de sortie de crise. Actuellement, il est question que nous nous retrouvions i avec les acquéreurs, sous la houlette du Mindhu. C’est là où nous en sommes».
Joseph Roland Djotié
