« Si nous ne protégeons pas les animaux sauvages comme le pangolin [photo], qui protège nos forêts et nos sols, nous ne nuisons pas seulement à notre environnement, nous risquons également de perdre notre identité; car chaque créature vivante que l’on trouve au Cameroun fait partie de sa culture et de ses traditions. Nous devons vraiment prendre conscience de tout ce que nous pourrions perdre si les pangolins disparaissent », fait observer Jennifer Biffo, représentante francophone de WildAid en Afrique centrale.
C’est donc pour changer le regard des consommateurs de pangolin sur ce gibier que Camrail, le concessionnaire du chemin de fer camerounais et son partenaire publicitaire JCDecaux, ont lancé le 18 février 2023, la diffusion dans les trains voyageurs de courts métrages réalisés par l’organisation
internationale WildAid, spécialisée dans la préservation des espèces protégées. Ces productions audiovisuelles baptisées “les héros méconnus de la protection de la nature”, seront diffusées pendant cinq mois à bord du Train Express reliant les villes de Douala et Yaoundé.
« La participation de Camrail à cette campagne de sensibilisation confirme notre détermination à contribuer à la protection de la faune et de la flore du Cameroun. Je salue la collaboration continue avec les administrations et les ONG qui nous accompagnent dans le cadre de notre programme environnemental et social », se félicite Pascal Miny, directeur général de Camrail.
En rappel, dans le cadre d’un mémorandum d’entente signé avec le ministère de l’Environnement depuis 2005, Camrail mène de nombreuses initiatives en faveur de la protection de la faune et de la flore. L’entreprise indique avoir interdit le transport d’espèces protégées dans ses trains, ce se fait à travers un contrôle stricte des bagages sur l’ensemble de son réseau et contribue ainsi, à lutter contre le braconnage et le trafic des dites espèces. « En outre, les multiples opérations de sensibilisation des populations riveraines des 168 villages traversés par le rail, participent à leur prise de conscience, à l’amélioration de leurs connaissances sur les changements climatiques, et à la mesure de l’importance des aires protégées dans leur résilience face à ces changements », confie le concessionnaire ferroviaire camerounais.
A.O