Du 31 octobre au 1er novembre prochains, Douala abrite un forum sur l’habitat dans sa globalité. Le thème des travaux porte sur « Un architecte pour une construction durable innovante et durable », explique Global Vision, le cabinet événementiel qui est organise cette rencontre.
Celle-ci ne veut pas fortuite. Même si jusque-là aucune étude n’a encore été produite au Cameroun pour évaluer de manière chiffrée les conséquences financières, humaine etc., les services de sapeurs pompiers explique qu’il est difficile de passer une année entière au Cameroun sans que l’on entende parler de l’effondrement d’un immeuble, enterrant au passage des vies humaines. Certains de ces infrastructures sont simplement à l’arrêt. Le risque de s’éffondrer ayant été constater plus tard., ce qui ne va pas non plus sans conséquences diverses.
En somme, l’habitat au Cameroun connait très souvent des difficultés. Des ingénier en bâtiment, des architectes, les différents intervenant dans cette chaine restent très souvent loin des projecteurs pour dire la portée et nécessité à consulter un architecte avant de creuse le sol pour y mettre un parpaing. « Beaucoup de personnes ont peur d’aller vers un architecte lui exposer leur projet. Ils pensent qu’un architecte coûte cher », déplore Guy Moclaire Kamgang, entrepreneur, spécialiste des questions d’innovation.
Lors des date sus-indiquées donc, le forum sur l’architecture se voudra être le cadre d’un nouveau départ. « Nous organisons un forum en mettant ensemble les parties prenantes de la question de l’habitat, en commençant par le ministère de l’Habitat et l’ordre national des architectes du Cameroun et toutes les autres parties prenantes. Le but, c’est de pouvoir, à la fin de ce forum, aborder quelques pistes de solutions pour –je ne dirais pas éradiquer le phénomène, mais pour qu’il y ait plus de solutions liées à cette problématique à savoir, le mauvais habitat, ou l’habitat peu sécurisant et tout ce que vous pouvez mettre dans l’habitat qui n’est pas aux normes », explique le spécialiste des questions d’innovation rencontré plus haut.
L’évènement s’étalera sur deux jours. Durée au cours de laquelle l’on passera en revue les causes et les conséquences de la non maitrise d’œuvre dans les projets de construction, comment promouvoir et implémenter l’innovation dans le domaine des bâtiments. Tout un panel sera consacré aux promoteurs de l’hôtellerie, les environnementalistes, les urbanistes, guide touristiques, historiens et paysagistes. L’usage des matériaux locaux est très souvent évoqué par les pouvoirs publics et donc, à Douala, l’on parlera de l’importance de l’usage des matériaux locaux. « Le sous-habitat n’est pas seulement la question de l’architecte, cette question concerne plusieurs métiers. Le mauvais habitat est une question très globale, on, ne peut pas rejeter ce problème sur une tierce personne. Lors du forum, il sera donc question d’aborder les causes avec des spécialistes encore plus prononcés du domaine. A la base il y a un véritable problème d’information. Les gens ne sont informés des conséquences du mauvais habitat. Personne ne peut prendre le risque d’habiter sous un bâtiment qu’il sait être en mesure de s’écrouler », argumente Global Vision.
Albright Fandono