La douane béninoise s’inspire du Cameroun
Le Bénin veut optimiser ses recettes et renforcer sa sécurité.
Dans la sous-région Afrique centrale, la douane camerounaise est dotée d’une expérience avérée au sujet du scanning des marchandises. Des saisies régulières et complexes – relayées par la presse- font qu’à travers le contient, on la respecte et la prenne un temps soit peu une administration auprès de laquelle on peut puiser conseils.
C’est dans cette logique qu’une délégation de la douane béninoise est venue rencontrer les gabelous du Cameroun. « Nous sommes venus dans le cadre du benchmarking pour nous enquérir du projet 100% scanning des conteneurs au port de Douala. Nous avons passé deux journées, notamment des rencontres avec des services techniques pour parler du cadre légal réglementaire en matière de scanning au port de Douala, après cette partie nous sommes allés au port de Douala pour voir directement avec la société partenaire ici, comment s’effectue le scanning et le positionnement du scanner au port de Douala. Nous avons eu une séance de restitution avec le chef secteur Littoral II, pour faire un point de la mission. L’image scannée sert beaucoup à préserver les recettes de la douane et la sécurité nationale. Une fois chez nous nous allons voir quelle mesure adapter à notre cadre de travail », explique Modeste Dossougbe, inspecteur des douanes du Bénin et chef de la délégation qui était à Douala le 27 juin.
Dans la foulée, l’on a noté une séance de travail avec les responsable s de la SGS – en charge du scanning au port autonome de Douala- une autre séance de travail avec la brigade des contrôles de Douala port 1 et port 7, un cas pratique sur l’exploitation des images lors des contrôles en première et en deuxième ligne leur a été faite, ainsi que la délégation a eu droit à une visite aux chefs secteurs des douanes du Littoral 1 et 2. « Ils sont venus pour apprendre de nous en termes de scanning, comment on exploite le scanner de Douala. Pour le Cameroun c’est un grand honneur que de savoir que les pays frères viennent apprendre de nous, cela signifie que ce qui fait chez nous n’est pas mauvais. D’ailleurs, je dois le dire, la douane béninoise arrive après d’autres, comme la douane centrafricaine et ivoirienne qui sont venues apprendre de nous sur certains autres domaines », a déclaré Pierre Pé Vieux, inspecteur des douanes en poste à la brigade de contrôles.
Albright Fandono
