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by EDC
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Les avantages de la nouvelle règlementation des changes

Les clients de cette banque percevaient encore mal les nouvelles mesures de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

« Je suis venu ce soir étant en colère. Je passe mes journées à trainer à la banque, je suis obligé de marcher avec un enfant pour me soutenir (…) la marchandise court des surestaries, il y a manque de production. Vous avez des fournisseurs qui disent que ce système, c’est pour nous escroquer parce que vous avez les transferts qui sont déposés dans les banques qui dépassent les 60 jours. Avant cela dépassait même 90 jours », gronde M. Kamdem, patron d’entreprise visiblement très remonté contre la nouvelle réglementation de change que la BEAC a instaurée depuis le mois de mars.

Comme M. Kamdem, de nombreux clients de SCB Cameroun avaient encore des idées floues. Ce qui a emmené cette banque filiale du Groupe Attijariwafa bank à inscrire au menu de son apéro thématique du 30 juillet une thématique sur les « les enjeux de la nouvelle  réglementation de change en zone CEMAC et dispositif d’accompagnement de la clientèle. »

Ainsi, contrairement aux idées répandues, Mohammed Mejbar, le directeur général de SCB Cameroun dresse une panoplie de bienfaits de ladite réglementation. Pour lui, riche de ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement, le nouveau dispositif présente plusieurs avantages dont les principaux sont la définition d’une autorité unique de supervision des transaction extérieures  -tâche exclusivement réservée à la BEAC en dehors d’une poignée d’autres acteurs –l’obligation de rétrocession des devises qui se trouve mieux définie, la simplification des procédures et une responsabilisation plus accrue des banques dans le suivi des  transactions. Le patron de SCB Cameroun salue l’initiative de lutte accrue contre le blanchiment d’argent, la fuite des capitaux, le financement du terrorisme etc.

Des clients à l’écoute

A la BEAC, aucune concession n’est en vue, encore moins possible. « Avant, ce n’était pas la liberté. Mais le libertinage. Il faut désormais revenir à l’orthodoxie. Comment peut-on envoyer 100 mille euros à un étudiant ? Il faut désormais avoir la culture de la justification. La BEAC n’est pas là pour réduire votre pouvoir financier. C’est une actualité mondiale, nous ne saurons vivre dans une bulle. Nous dépendons tellement des importations que nous avons intérêt à apprendre à justifier à la sortie comme à l’entrée », explique, calmement sur un ton ferme Mireille Bakali, en charge de l’étude des transferts et suivi de la réglementation des changes à la BEAC.

Des explications bien accueillies. SCB Cameroun dit être au fait des difficultés de ses clients et leur promet les jours à venir un recueil de textes relatifs  qui les aidera à mieux embrasser la nouvelle donne. « Je suis un homme de parole. Je vais vous surprendre avant le 31 décembre 2019. Nous allons vous aider à mieux évoluer », promet Mohammed Mejbar.

A.O

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