Les documents ont été paraphés à Douala le 12 juillet.
UBA renforce son positionnement de banque qui finance l’éducation universitaire au Cameroun, en intégrant de nombreuses universités publiques dans ses livres. Cette fois, c’est au tour de l’université de Maroua de solliciter le know how de cette banque réputée efficace pour ses qualités managériales qui allient rigueur, transparence et un attachement tout particulier aux trois dimensions d’une université : enseignement, recherche, contribution au développement.
Une tryptique qui sous-tend la convention du 12 juillet entre UBA et l’université de Maroua. « Les responsabilités communes entre UBA et l’université de Maroua s’agissant de cette convention sont extrêmement importantes. J’en veux pour preuve, UBA pourrait apporter à l’université de Maroua en terme de stage pour nos étudiants. Ces stages-là pourraient déboucher, comme l’a dit le Directeur général sur des embauches directes. En même temps, UBA pourrait être intégrée dans ce qu’on pourrait appeler nos formations professionnelles s’agissant de nos filières banques et même finances. Toujours en matière de responsabilités communes, UBA pourrait nous accompagner dans le financement de nos projets de recherche et pourquoi pas, dans d’autres domaines comme par exemple la gouvernance infrastructurelle », explique le Pr. Idrissou Alioum, recteur de l’université sus-indiquée.
Cette université, confie le Pr. Idrissou Alioum, apparait comme la 3e plus grande université d’Etat. Cette année académique 2023/2024, ce temple du avoir compte 40 mille étudiants, donc 8 mille étudiants internationaux. Le chiffre phare qu’il va falloir retenir, détaille le Pr. Idrissou, c’est que l’université de Maroua est le plus gros employeur dans la Région de l’extrême Nord avec 1500 emplois directs et indirects, scindés en 1200 emplois directs. L’on y compte 700 enseignants permanents et 500 personnels d’appui), aussi, sont comptés 300 emplois indirects en rapport avec des prestataires qui sont affiliés à l’université de Maroua.
« Nous pensons effectivement que ce partenariat pourrait être bénéfique, non seulement dans le rôle classique qui est celui de UBA, avec l’ouverture de différents comptes bancaires, mais nous pensons aussi à la sécurisation de nos droits universitaires. Je mets dans cela les frais d’inscription, les frais de concours, je peux même mettre par extension les fruits de la coopération. Je pense que ce sont des aspects extrêmement importants pour lesquels nous souhaiterions avoir une certaine visibilité, d’où cette convention, pour avoir cette traçabilité en rapport avec nos différentes manœuvres », souligne le recteur.
La banque, comme toute entreprise, ne s’écarte pas du bénéfice. Mais pour Jude Anele, le Directeur général de UBA, « c’est une occasion pour nous de financer le futur du pays. Nous formons des enfants pour que demain ils aient des situations, des capacités qui leur permettront de contribuer efficacement à la marche du pays. C’est le bénéfice majeur de UBA. Quand il s’agit de former les jeunes, UBA ne parle pas de bénéfices financiers. »
Aloys Onana
