Ils permettront de stoker les denrées qui seront progressivement mises sur le marché local.
La capitale économique du Cameroun accueille 150 mille nouveaux habitants par an, selon la Communauté urbaine de Douala (CUD). Des gens qu’il faut impérativement nourrir. Pour cela, une étude a donc été menée sous la coordination de la CUD. Des analyses et observations dégagées ici permettent à la super mairie de se projeter. « Nous venons de terminer un atelier de validation du document de stratégie pour la sécurité alimentaire de la ville de Douala et de son aire métropolitaine. Une démarche qui a été inclusive parce que tous les secteurs et toutes les expertises ont été mis en profit. La sécurité alimentaire est une nécessité, locale, sous-régionale et même mondiale. Le Cameroun a ratifié tous les accords qui vont dans le sens de faire la promotion de la sécurité alimentaire. La ville de Douala a signé le pace de Milan, elle est affilié au réseau FAO pour la sécurité alimentaire et elle se réjouit d’être un excellent élève parce qu’au niveau de la sous-région, c’est la première ville à faire aboutir sa stratégie », explique Fritz Ntonè Ntonè délégué du gouvernement auprès de la CUD.
Dès 2020 donc, de nombreuses infrastructures sont en vue. « Au prochain conseil de la Communauté urbaine, une délibération sera prise pour que cette stratégie soit un document de planification proposable au tiers et qui sera l’annexe du plan directeur d’urbanisme et de développement de la ville de Douala. cette ville a beaucoup de potentialités, nous allons lutter contre la gaspillage alimentaire, nous allons mettre beaucoup plus d’efforts pour améliorer le schéma directeur des équipements marchands et l’approvisionnement alimentaire, parce que s’il n’y a pas de magasins de gros, du stockage, s’il n’y a pas de dispositif de conservation et de conditionnement de certains aliments, surtout les denrées périssables, il y aura beaucoup plus de pertes. »
La CUD, dans son agenda alimentaire local à l’horizon 2035 envisage la construction d’un grand magasin de stockage à Dibombari pour entreposer le maximum de produits venant de l’Ouest, du Nord-Ouest, et puis un autre magasin qui sera construit à Logbessou pour stocker tout ce qui vient du bassin de production du Nkam pour la ville de Douala et plus tard, à moyen terme, au niveau de la zone sawa beach, il y aura l’aménagement de la zone logistique pour la conservation et le conditionnement des produits alimentaires.
L’enquête menée et dont les résultats ont été présentés au public table sur de nombreux projets, tels l’instauration d’une journée métropolitaine de la sécurité alimentaire, le renforcement des capacités en alimentation carcérale durable, le projet de création d’une pépinière en Eco-transformation des aliments locaux, la promotion de la recherche scientifique sur la sécurité alimentaire métropolitaine etc.
A.O