Directeur général du Centre Linguistique Russe du Cameroun, le tout premier dans le monde créé par l’État russe, le Camerounais Simon Dupong dresse le bilan de la participation du Centre à la Foire Internationale des Affaires et du Commerce de Douala (FIAC).
La Fiac 2023 est désormais derrière nous. Quel bilan pour le Centre Linguistique Russe du Cameroun ?
La Foire Internationale des Affaires et du Commerce de Douala, a été une aubaine pour nous de nous faire connaitre davantage au public camerounais. Nous étions venus pour présenter notre savoir-faire et passer le message aux Camerounais ainsi qu’à tous nos frères Africains de venir se former et apprendre la langue russe, car la Russie est le pays du présent et du futur. Le Centre facilite la mise en relation des hommes d’affaires camerounais et russes, et il est évident que la langue reste un moyen objectif d’échange. Nous portons une attention particulière sur l’apprentissage de la langue.
Venir à cette foire, c’est rencontrer des hommes d’affaire et promoteurs d’entreprises, pour leur proposer de se former dans la langue Russe afin de pouvoir être outillé pour un proche partenariat Russo-camerounais. Il était impossible pour nous de rater le coach. A l’issue de cette grande rencontre, notre impression est plutôt positive car nous avons profité de cette belle plateforme, pour présenter le Centre au grand public. Nous avons rencontré plusieurs responsables selon leurs casquettes et leurs domaines d’activités. Et l’image de la poignée de main du Chef de l’Etat du Cameroun et son homologue de la Russie a attiré de nombreux curieux, faisant de notre stand, l’un des plus visités de la foire.
Votre participation a été comme vous le souhaitiez ?
Au terme de cette rencontre, nous avons enregistré quinze inscriptions en deux semaines seulement. Ce qui est un beau chiffre pour nous. Même au Centre, nous ne réalisons pas souvent ce record. Nous sommes donc venus au contact des Camerounais et du grand public et nous repartons avec un chiffre satisfaisant. Nous sommes motivés et réfléchissons déjà pour les prochaines foires. En fait, nous avons réalisé au cours de cette foire, que les Camerounais sont intéressés par la Russie, et grand était leur étonnement de découvrir qu’un centre pour la langue russe existe au Cameroun. D’ailleurs, à travers ce Centre, la Russie offre de très belles opportunités aux Camerounais et aux Africains de toutes les catégories sociale : élèves, étudiants, fonctionnaires, chercheurs d’emploi, journalistes, entrepreneurs, Homme d’affaires, etc. Ce centre est le tout premier en Afrique créé par l’Etat Russe.
S’il fallait recommencer, nous ne réfléchirons pas à deux fois pour souscrire. Il faut aussi avouer que nous avons mis sur pied une stratégie marketing pour appâter les visiteurs. Nous avons procédé à une offre spéciale Fiac, à travers la réduction de l’ordre de 50% des frais à débourser pour l’apprentissage du russe. En clair, au lieu de 100.000Fcfa, ceux qui s’inscrivaient durant la Foire paieront juste 50.000 FCFA pour la pension. Une réduction de 50%, forcément ça suscite de l’intérêt. On ne vient pas à une foire exploser les prix, mais séduire le public en réduisant les prix.
Pouvez-vous revenir sur les quelques avantages à s’inscrire au Centre Linguistique Russe du Cameroun pour apprendre le russe?
Le Centre Linguistique Russe du Cameroun a été créé par l’Etat russe et inauguré en avril 2023 à Douala-Cameroun, pour vous dire tout le sérieux que nous revêtons. Nous somme en partenariat avec l’Organisation Africaine de la Russophonie (OAR). En matière d’opportunités, il existe au Centre des stages professionnels, ouverts à tous les professionnels et dans leur domaine de compétence. Nous avons également des bourses d’études. Plus de 167 filières sont disponibles pour les étudiants camerounais. Il y a les affaires. Nous facilitons les contacts pour des partenariats entre les hommes d’affaires des deux pays. Il y a la recherche d’emploi, le tourisme etc. Tout est possible. La Russie occupe une place prépondérante dans le monde. En retour, elle a besoin de travailler avec les Africains, dans un cadre sérieux et de partenariat. Le russe étant une langue d’affaire, il nous importe de l’apprendre. Apprendre la langue russe, c’est ouvrir la porte aux débouchés de demain
Réalisée par A.O