Le tout premier directeur général en poste
Il doit très rapidement se mettre au travail, indique le président du conseil d’administration.
C’est un nom auquel il faudra désormais s’habituer lorsqu’on aura à évoquer Tradex Guinée Equatoriale. Georges Bassalang Bolemen. A 45 ans, ce père de trois enfants est le tout premier directeur général de Tradex dans le pays de Théodore Ombiang Nguéma.
A ce qu’il parait, le temps de l’euphorie sera bref. Au regard du long compétitif cahier de charges que dresse Perrial Jean Nyodog au nouveau promu. « Au nom de tous les collaborateurs du groupe Tradex, j’adresse mes sincères félicitations à Georges et l’assure de notre soutien dans sa mission de développement de notre filiale », débute le président du conseil d’administration, qui poursuit. « Il nous apportera son expérience et son expertise dans le domaine pétrolier pour assurer à Tradex Guinea Ecuatorial de satisfaire dans les plus brefs délais les attentes des populations et des autorités de la République de Guinée. Nous nourrissons pour la Guinée Equatoriale une ambition qui se résume en faire de Tradex la marque préférée des automobilistes, de la ménagère et des entreprises. »
En clair donc, le tout premier directeur général de Tradex devra souquer dur en Guinée Equatoriale afin cette entreprise ait la même notoriété dont elle jouit au Cameroun en l’occurrence. Il s’agira de l’inscrire au cœur et dans le subconscient de tout Equato-guinéen de telle sorte que le premier reflexe soit vers cette entreprise au moindre besoin de se ressourcer en produits pétroliers et gaziers. Ce qui ne sera pas une sinécure. Le milieu pétrolier est ultra compétitif.
Pour autant, le Camerounais Georges Bassalang Bolemen peut compter sur son très long passé dans le domaine pétrolier, ainsi que ses points connexes. En effet, ingénieur pétrolier diplômé de l’Ecole nationale supérieure et des moteurs/Institut français du pétrole (ENSPM/IFP), le nouveau manager de Tradex chez Théodorin Obiang Nguéma débute sa carrière en 1998, chez Opel, en Allemagne. Il poursuivra dans la construction automobile dans le même pays chez le très célèbre et très sérieux Mercedes, puis chez Robert Bosch. Il rejoint par la suite General Electric où il découvre les technologies médicales. Le plein pas dans l’univers du pétrole est franchi en 2003. Chez Total. Ici Georges Bassalang Bolemen fera tour à tour dans Recherche et développement (R&D), chez Total lubrifiant, du contrôle de la qualité des hydrocarbures à la raffinerie Total Normandie et de la gestion clients au siège de Total à la Défense. Son ombre sera aperçu au département technique et développement de Technip. C’est après cela qu’il met le cap sur le continent. Direction, le Congo. Son arrivée chez Tradex remonte à 2011. Il y est fait Chef de département Grands comptes. C’est de là que le conseil d’administration de Tradex le repère, pour lui confier un challenge historique, en Guinée Equatoriale
A.O