Etendue sur 10 Km, cette construction vise à donner plus de vie aux berges du Wouri tout en maximisant la circulation des personnes et des biens.
Les caractéristiques de cette infrastructure en cours de téléchargement à la Communauté urbaine de Douala (CUD) sont épluchées par l’économiste planificateur Roger Mbassa Ndine, maire de la ville de Douala (MVD). Dans le détail, il ressort qu’il s’agit d’un axe routier de 10 km qui aura deux voies de circulation, avec des rampes de décélération et des sorties adaptées aux besoins des véhicules lourds. L’extension de la voie implique un quai principal à 2×2 voies avec un terre-plein central sur une longueur de 3900 mètres linéaires.
L’infrastructure sera en outre fournie deux boulevards urbains à 2×2 voies, dotés d’un terre-plein central, destinés à relier la voie au rond-point Maetur sur une distance de 1700 mètres linéaires. Le MVD souligne un prolongement de 400 mètres linéaires qui aura pour but de connecter l’« axe lourd Bepanda ». Ce n’est pas tout. L’extension comporte aussi une contre-allée à 1×2 voies, ainsi que des bretelles sur 400 mètres linéaires. Des installations diverses, telles que des débarcadères, belvédères et espaces marchands, faciliteront la connexion de la voie aux quartiers traversés. Les travaux pourraient durer trois ans, avec une échéance butoir, 2028.
Si le MVD est disert sur les caractéristiques du projet en lui-même, le premier magistrat municipal de la capitale économique préfère l’omerta sur la banque qui mettra les fonds à la disposition du projet, tout comme le taux d’intérêt est interdit au public. Celui-ci doit juste retenir que la CUD remboursera ces fonds sur une durée de dix ans, à raison de 4 milliards de FCFA par an.
En clair, la CUD mettra cet argent à la disposition du prestataire, qui à son tour, ira voir le banquier. Aussi, précise le MVD, il a été convenu que la ville de Douala paierait 10 % du coût avant le début des travaux, tandis que les 90% restants seraient échelonnés sur une période de 10 ans. « Cette innovation financière nous permet de débuter immédiatement les travaux et de livrer l’infrastructure aux habitants dans un délai de deux à trois ans, tout en continuant de rembourser le reste sur une décennie », se félicite le MVD. Des indemnisations ont été prévues. Mais la CUD espère ne pas trop faire face à ces cas, étant donné qu’il s’agira de passer sur des zones marécageuses.
EDC
