Je profite de cette tribune pour redire ma déception à avoir passé un mandat Blanc en tant que présidente du CT37 de l’ANOR. Quand le ministre de l’époque après de longues discussions avec moi sur la nécessité d’avoir des normes industrielles à nous avant d’entrer dans le déploiement du PDI (Programme national d’industrialisation), demande au DG de l’ANOR la création de ce comité, il me dit juste que l’ANOR va me contacter.
La lettre que je reçois dit : Nous vous remercions d’envoyer un représentant à l’élection du CT37 qui aura lieu…Je le fais savoir au ministre, qui m’ordonna d’être là moi-même. Ce que je fis. Seulement, à mon arrivée, une agitation s’empara de la salle. En fait, il avait été dit aux membres que je ne serais pas là et donc ils avaient (ANOR) choisi leur candidat et étaient certains que tout était plié. Sauf que, quand mes confrères qui sont pour la plupart des clients de Msmi connaissent et respectent donc ma personne. 6 devint 9 et je fus votée à 90 %.
Seulement dès ce jour, le DG de l’ANOR, refusa mon plan d’action, et ne me pris même pas à une audience malgré mon insistance. J’ai même déposé une lettre de démission qui fut refusée. Je le mets ici en public car, nous arrivons à la fin du mandat et je refuse que ce dossier soit présenté autrement que tels que les faits se sont réellement passées.
Voilà comment ça se passe quand on ne fait pas partie de l’oligarchie et surtout, lorsqu’on veut apporter des changements. Ainsi vont mes nombreuses batailles pour l’industrialisation de notre pays.
Audrey Chicot
*Le titre est de la rédaction