Le maire de la capitale économique conformément au plan d’occupation du sol, a ordonné une campagne de vérification des permis de construire. Objectif, faire obtenir le permis sus-indiqué aux propriétaires de maisons qui n’en ont pas, faciliter le processus à ceux qui en ont besoin.
Dr Roger Mbassa Ndine, le maire de la capitale économique est dans une logique qui cadre avec le plan d’urbanisme et celui d’occupation des sols de Douala. Une ville qui se singularise souvent par des constructions anarchiques de logements, le plan d’Orient conçu en 1959 étant déjà dépassé pour une ville qui accueille chaque année de nombreux nouveaux habitants.
Pour que le plan d’occupation des sols soit un succès, la figure de proue de la Communauté urbaine de Douala (CUD) veut d’abord savoir qui détient un permis de construire ou pas. « Le maire de la ville a organisé deux campagnes. La première est une campagne de régularisation des permis de construire, et la deuxième, c’est une campagne de vérification de la conformité. En ce qui concerne la première campagne, elle a commencé le 27 mai 2020 dans les quartiers SAD de Mbanga Bakoko, elle continuera par la zone industrielle de Bonabéri, elle ira en suite à la zone portuaire, la zone Maetur de Mbanga Bakoko et dans tous les autres arrondissements de la ville de Douala », explique-t-on à la CUD.
Aucun quartier ne sera épargné par ce filet de contrôle de permis de construire que Mbass Ndine jette sur la ville dont il tient les rênes. De Yassa à Ndokoti en passant par Bonapriso, les PK, Bonanjo, Bonabéri, chaque maison construite devra brandir son permis de construire. A défaut, se régulariser. La liste des pièces est disponible au guichet unique de la Communauté urbaine de Douala et dans les points fixes que nous ferons dans différents quartiers structurés de la ville. Ça, c’est pour ceux qui seront appelés à se régulariser par exemple. C’est le cas des plans architecturaux visés par des architectes, des plans techniques etc. tout cela en fonction de la hauteur de la construction. « Ce sont des campagnes pédagogiques, donc nous invitons les habitants à venir vers nous afin qu’on puisse régulariser leurs papiers », indique encore gentiment la CUD.
Qui cache le fouet dans son dos, pour ceux qui voudront esquiver la règle. Cette campagne va durer en moyenne trois mois, elle va se changer de quartiers, d’abord ceux structurés et ensuite les autres quartiers de la ville. Le lancement de la campagne a été coordonnée par Mme Michelle Ndome, 3e adjoint au maire de la ville.
Aloys B. Onana