Depuis sa visite de travail effective depuis le 12 septembre et intensifiée hier, Ousmane Diagana le vice-président pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest de la Banque mondiale ne cache pas, sur son compte Tweeter, la raison phare de sa visite au Cameroun, au-delà d’autres points inscrits à l’ordre du jour. « Rencontre productive avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute. Nous avons discuté entre autres du partenariat et des réformes et du déploiement des vaccins », indique-t-il. Plus tard, il revient à la charge. « J’ai discuté avec les autorités camerounaises de réformes de gouvernance, du Capital Humain et du climat des affaires pour la transformation économique. Nous avons aussi convenu d’un déploiement +important des vaccins. » Ce n’est pas tout. « Ma visite du centre de vaccination au Cameroun me rappelle à quel point nos agents de santé sont la colonne vertébrale des systèmes de santé. La Banquemondiale les soutient dans la lutte contre la #COVID19. »
Ainsi donc derrière cette visite de l’émissaire de la Banque mondiale (BM), se trouve une préoccupation capitale. Celle de voir le Cameroun en l’occurrence accélérer le vaccin anti covid-19. Cette exigence de relancer les économies des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) transpirait déjà lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cemac le 18 aout 2021.
Travaux qui avaient vu la participation de David Malpass, le président de la BM. « Nous devons cependant rester vigilants et mobilisés. Car, cette crise sanitaire perdure. Il nous faudra poursuivre, ensemble et avec détermination, la phase cruciale du combat contre ce virus par la vaccination. L’Afrique a besoin d’un accès large et équitable au vaccin. En effet, comment pourrions-nous atteindre une immunité collective avec moins de 5 % de nos concitoyens actuellement vaccinées ? » Avait remarqué Paul Biya.
Le communiqué final quant à lui reviendra sur la détermination des Etats de la Cemac à accélérer les campagnes de vaccination pour protéger leurs populations, sauver des vies et favoriser une réouverture maîtrisée des économies de la Sous-Région, en tirant profit des initiatives bilatérales et multilatérales, et sollicité le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin et à la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région.
En dehors de la préoccupation vaccinale, l’on note qu’Ousmane Diagana manage les relations de la BM auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars, soit près de 22 225,6 milliards de FCFA.
Reine Kouna